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Fruits qui s'élèvent dans le ciel comme des voeux pour une nouvelle année. Mais aussi fruits un peu âpres et doux-amers comme peuvent l'être les promesses de jours meilleurs en ces années un peu difficiles en Europe.Ces fruits d'un orange vif, appelé couramment Kakis, éclaboussent les arbres et les jardins de leur couleur vive au milieu des teintes uniformes de début d'hiver dans les régions sans neige.
Ci dessous quelques descriptions du plaqueminnier
provenant du dictionnaire de Vorepierre de 1867 (Barral et Sagnier de 1892) PLAQUEMINIER (arboriculture). — Le Plaqueminier (Diospyros) est un arbre de la famille des ébénacées. On peut en compter quatre espèces principales : le Diospyros Lotus, le D. Virginiana, le D. Ebenum, le D. Kaki. ÉBéNACêES. s. f. pl. T. Bot. ( Vorepierre de 1867 )
Voir aussi l'article de Wikipedia sur les Kakis Photo de la semaine 1 de l'année 2014 |
Présentation générale | Le même en espagnol : Caqui cuyo gusto está como el de un nuevo año dulce y amargo | Le même en anglais :
Persimmon to the taste of new year bittersweet |
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l'une des kakis non encore mûrs, et l'autre de kaki en coupe avec feuilles
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Descriptions du plaqueminnier provenant du dictionnaire d'Hhistoire naturelle de Guerin - 1833 PLAQUEMINIER, Diospyros, L. (bot. phan.) D’après l'étymologie grecque du nom appliqué à ce genre de la Polygamie dioécie, type de la famille des Ebénacées, on pourrait croire que toutes les espèces de Plaqueminiers donnent des fruits agréables, véritable mets des Dieux. Il s’en faut de beaucoup, comme nous allons le voir; et celles qui sont le plus estimées ne méritent certainement pas d’être rangées parmi les arbres à fruits délicats, quoique leurs fruits soient bons à manger. Plaqueminier faux Lotier, P. lotus, L., que G. Bauhin appelait le Lotier d’Afrique, Matthioli le faux Lotus, J. Bauhin et Tournefort Gualacana, est un arbre qui monte à douze ou quatorze mètres de haut, garni de branches étalées, se divisant en rameaux recouverts d’une écorce jaunâtre. Ses feuilles sont courtement péliolées, luisantes, d’un beau vert en dessus, pins pâles et légèrement rougeâtres en dessous, chargées en leurs bords comme sur leurs nervures de quelques poils courts, écartés, seulement visibles à la loupe. Les fleurs naissent sur les jeunes pousses de l’année ; elles partent de l’aisselle des feuilles, sont petites, solitaires et s’épanouissent en juin et juillet. Les baies qui leur succèdent sont charnues, globuleuses, de la grosseur d’une cerise ordinaire, jaunâtres, partagées intérieurement en huit loges contenant chacune une graine, et accompagnées à la base par le calice persistant, divisé en quatre parties égales, un peu plus longues que les lobes roussâtres et enroulés de la corolle. Une autre espèce que nous ont fournie les Etats-Unis de l'Amérique, surtout la Virginie et la Louisiane, où il abonde aux lieux humides, c’est le Plaquemier de Virginie, D virginiaca, L., connu dans sa patrie sous les noms vulgaires de Pishamin et de Persimon. Cet arbre parvient à la hauteur de six mètres, de dix et même plus; il a le port du précédent, mais on ne peut les confondre en voyant ses branches courtes, ses feuilles plus allongées et terminées en pointe, ainsi que ses fleurs assez agréables, réunies souvent plusieurs ensemble dans les aisselles des feuilles. Ses fruits, ronds, lisses, à peu près du volume d une prune, sont astringents et bons à manger au mois de novembre lorsqu’ils ont acquis leur parfaite maturité, et que la gelée les a rendus mous. Leur goût est flatteur ; les moutons les recherchent avec avidité. L’on en prépare un excellent vinaigre ; et au moyen de la distillation on en retire une eau-de-vie que l’on m’assure avoir beaucoup de rapport avec le rhum des Antilles. La pulpe, dépouillée du noyau et mise au four, donne une espèce de confiture sèche qui se conserve pendant une année et constitue l’une des provisions d'hiver pour les voyageurs. En pétrissant ce fruit avec du son, on forme des gâteaux qui servent à faire de la bière : on délaie cette sorte de pâte dans de l’eau tiède ; on additionne un peu de houblon et du levain, pour aider à la fermentation, et la liqueur obtenue est agréable à boire. Le bois de cette espèce est d’une couleur brune et d’une contexture assez belle pour décider à l’employer aux ouvrages du tour. Dans la Pennsylvanie, le Maryland et la Virginie, il sert à faire des poulies, des maillets et des montures de fusil et d’outils. On préfère aux fruits de celte espèce ceux du Plaqueminier caque, que Koempfer nous a fait connaître, que Linné fils a nommé Diospyros kaki, et qui croît naturellement au Japon. Ils sont gros comme une prune, d’un beau rouge cerise et d’une saveur si agréable, qu’on les appelle dans le commerce Figues caques. On cultive l’arbre qui les produit dans quelques jardins du Midi ; nos départements du Nord ne peuvent l’avoir qu’en caisse, afin de le rentrer l’hiver et de le mettre à l’orangerie. Cette espèce ressemble beaucoup aux deux précédentes pour le port ; ses jeunes rameaux se revêtent d’un léger duvet; ses feuilles, pointues par les deux extrémités, sont plus grandes, ovales, luisantes en dessus, cotonneuses en dessous ; ses fleurs, portées sur des pédoncules solitaires, recourbés et velus, se montrent constamment deux ensemble. Au sein des forêts de Madagascar, du Ceylan cl sur toute la côte méridionale de l’Asie, on trouve, sous le nom de Plaqueminier ébène, P. ebenum (Linn. fils), un très grand arbre, glabre en toutes ses parties, aux rameaux à écorce grise, les florifères noirâtres, garni de feuilles alternes, peu pétiolées, oblongues, très entières, coriaces, obtuses, luisantes, d’un vert foncé et souvent tacheté en dessus, blanchâtres et chargées de nervures en dessous ; il porte de trois à quinze fleurs réunies ensemble, asilaires et sessiles, auxquelles succèdent des baies ovoïdes, brunes, que l’on mange particulièrement aux îles Philippines : leur pulpe, molle et blanche, exhale, dit-on, l’odeur d’une Pomme de reinette. C’est de cet arbre que nous vient le bois d’ébène, dont la belle couleur noire contraste avec l'aubier très-épais qui l’enveloppe et dont la teinte est d’un blanc assez pur. Ce bois est très dur prend un superbe poli, et est fort recherché pour les ouvrages de marqueterie. Les ébénistes, qui ne peuvent point se le procurer, le remplacent par le Poirier qu’ils colorent en noir avec une décoction de noix de galles et d’alun étendue à l’aide d’une brosse rude, et qu’ils lustrent ensuite avec un peu de cire chaude. La fraude se découvre aisément en employant un acide. Le Plaqueminier ébène offre un bon nombre de variétés qui n’ont pas toutes un bois d’une couleur aussi profonde. Une d’entre elles, appelée par les créoles de Mascareigne Sapat negio, donne un fruit très gros, assez semblable, pour la forme, au melon cantaloup galeux. En cette même île, on cultive, sous le nom vulgaire de Coing de la Chine, une espèce fort peu connue du Plaqueminier, le Diospyros aurantiaca, arbrisseau peu difficile sur la nature du sol, perdant ses feuilles tous les ans et, comme le Sorbier, conservant longtemps, après leur chute, des fruits de la grosseur et de la couleur d’une orange, d’où son nom scientifique est tiré. Ces fruits, d’abord d’une âpreté révoltante, acquièrent de la qualité quand on les laisse, dans le fruitier, prendre le dernier degré de maturation ; ils ont alors le goût et le parfum du coing : on en prépare des confitures très estimées. Cet arbre est originaire de la Chine. Voir aussi l'article de Wikipedia sur les Kakis Photo de la semaine 1 de l'année 2014 |
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