Et ce qu'en dit le dictionnaire pittoresque d'histoire naturelle de Félix édouard Guérin de 1839
FIGUE, (bot. phan et agr. ) Fruit du Figuier, affectant tantôt la forme d'une poire, tantôt celle globuleuse, dont la grosseur varie depuis celle d'une aveline ordinaire jusqu'à celle d'une forte pomme. Il y a deux sortes de Figues, la Figue-fleur ou de printemps, et la Figue d'été. La première mûrit dans nos départements du Midi, selon les variétés plus ou moins hâtives, depuis le commencement de juin jusqu'au mois rie juillet, et un peu plus tard dans les contrées plus au nord; elle naît sur les rameaux de l'anée précédente; elle est d'ordinaire très-grosse. La seconde, ou d'automne, ne tarde pas à lui succéder depuis le mois d'août jusqu'en septembre et octobre; elle est plus petite, plus succulente, et si elle offre quelques Figues d'un volume remarquable, c'est toujours à l'aisselle des plus grandes feuilles. Si les gelées ne venaient pas en arrêter la production, elle rapporterait encore durant tout le mois de novembre. Chacune de ces deux races renferme une foule de variétés dont les noms et les qualités varient infiniment suivant les lieux qui les produisent. On les range, selon la couleur, en deux catégories, les blanches, jaunâtres et vertes d'une part; les violettes, rouges, brunes ou
noirâtres de l'autre part. Citons les principales:
I. Figues blanches. — La Figue blanche du Midi a la peau lisse, d'un vert pâle; son suc est doux, très-agréable; elle est piriforme; c'est elle que l'on cultive à Argenteuil sous le nom de Grosse ronde; elle y est féconde, succulente et d'un parfum agréable, surtout quand elle est cueillie aux derniers jours de l'été. — La Figue de Marseille, petite, arrondie, blanchâtre à l'extérieur, rouge en dedans; fraîche, elle passe pour la meilleure et la plus parfumée; sèche, elle l'emporte sur toutes les autres. Cette variété mûrit tard, ne prospère que sur les côtes maritimes des départements du Var et des Bouches-du-Rhône. — La Figue de Lipari, ronde, blanche, douce comme le miel, est la plus petite de toutes celles que l'on cultive en France; elle donne deux récoltes. — La Figue Coucoubelle; elle est presque ronde, blanchâtre, striée, rouge intérieurement, et lorsqu'elle est bien mûre on la mange avec plaisir; son parfum est des plus agréables. On la trouve réunie trois à quatre ensemble à l'aisselle d'une même feuille. — La Figue Angélique, ou mélette, est blanche, arrondie, relevée de nervures, à pulpe d'un fauve rougeâtre, très agréable au goût. Elle donne une première récolte à Figues allongées: la Seconde récolte est moins abondante, et le fruit qu'on ne laisse pas mûrir parfaitement est rempli d'un suc laiteux qui le rend fort médiocre. — La Figue verte ou de Cuers; elle est d'un vert foncé, tirant sur le bleu, très brune, rouge en dedans, portée sur un long pédoncule. On lui donne le singulier surnom de Trompe-chasseur, parce qu'elle ne paraît pas être mûre alors qu'elle est excellente à manger. — La Figue grosse jaune, ou Aubique blanche, est la plus grosse que l'on connaisse; d'abord blanche, elle devient jaune en mûrissant, et présente une pulpe d'un beau rouge, d'un goût très-fîn et sucré. — La Figue de Salerne, blanche, globuleuse, hâtive, fondante quand elle est fraîche, très-propre à faire sécher et excellente dans cet état. — Et la Figue velue, d'un vert clair, parsemé de petits points blancs, peau épaisse, recouverte de poils; l'arbre qui la porte en fournit beaucoup, la fleur n'étant point sujette à couler; on ne mange guère celte Figue que séchée.
II. Figues violettes. — La Figue Monissoune, très-commune dans le sud-est; on la trouve quelquefois auprès de Paris; mais elle n'y mûrit que dans les années de grande chaleur; cette jolie variété a la peau très-fine, d'un bleu violacé, souvent crevassée; c'est la Figue de cette classe la plus délicate, celle dont la chair fait le plus de plaisir à manger; les Figues de première saison sont plus: grosses et plus allongées que celles de la seconde — La Figue grosse violette longue, qu'il ne faut pas confondre avec la précédente et qui porte dans le Midi le nom d'Aubique noire, présente les fruits les plus gros, mais ils n'ont qu'une saveur douceâtre. Leur peau est d'un pourpre obscur et couverte d'une poussière purpurine, transparente, tandis que la chair est d'un beau rouge. — La Figue Bellone, oblongue, aplatie à sa partie supérieure; ses fruits des deux récoltes sont également recherchés pour leur bonté; quand l'arbre est planté sur un terrain sec, elle est sujette à couler ou bien à devenir d'un blanc mat en dedans. — La Figue Bargemort, allongée, d'un violet faible sur un fond jaunâtre, excellente fraîche et sèche. — La Coucourelle brune n'est estimée que parce qu'elle est hâtive, assez grosse. — La Figue servantine, ou Cordelière est d'une saveur délicieuse et des meilleures qu'on puisse manger quand elle est de la première sève; Garidel la confond avec la Coucourelie blanche.
Les Figues sont un aliment agréable, peu nourrissant, dont on ne se dégoûte jamais, même dans l'état de maladie. Dans le Nord, elles sont moins savoureuses; mais dans le Midi elles réunissent toutes les qualités qui les font avidement rechercher. Les femmes enceintes en mangent beaucoup quelques jours avant leur terme, parce qu'on leur attribue la propriété de rendre l'accouchement plus prompt et plus facile: c'est un préjugé qui n'a rien de fâcheux. Il n'en est pas de même de celui qui les accuse d'engendrer les fièvres d'accès et qui les fait frapper d'anathème par des médecins instruits; sous ce ridicule prétexte on prive les personnes malades ou simplement indisposées d'un fruit salutaire qui ramène à lui seul les organes du goût dépravés. J'ai voulu remonter à l'origine de celte opinion vulgaire, et je me suis convaincu qu'elle est née de ce que la Figue mûre coïncide avec l'époque où les fièvres sont plus fréquentes et plus fâcheuses que dans tout autre temps de l'année ; ne sachant à quoi attribuer le mal, on l'a fait tomber sur le fruit du figuier; l'ignorance et le charlatanisme l'ont dès lors proscrit, et autant par puissance d'une tradition adoptée trop complaisamment que par paresse, on a défendu l'usage de la Figue au moins par précaution. Les médecins grecs étaient plus avancés à ce sujet que les modernes; ils recommandaient les Figues bien mûres à ceux qui voulaient se bien porter ou retrouver une santé perdue. Celles qui ne sont point arrivées à cet état de perfection sont malfaisantes, indigestes et contiennent un suc laiteux acre.
La Figue sèche est plus nourrissante que la fraîche; elle forme une branche de commerce assez considérable; elle est alors divisée en trois classes, la Figue grasse, la violette et la petite. Cette dernière est la meilleure de toutes. Les Figues sèches se prennent parmi les variétés hâtives; on les place sous l'action la plus forte des rayons solaires, et lorsqu'elles sont à point, on les met dans des corbeilles que l'on dépose en un lieu bien sec. Les Figues que l'on fait sécher au four sont les plus communes et celles que l'on destine aux bestiaux. Dans l'ancienne Grèce, comme dans la Grèce moderne, dans l'Italie de tous les âges, les Figues sèches faisaient la base de la nourriture des gens de la campagne et du peuple. Ce fut en en montrant de superbes provenant de Carthage que Caton fit décider la troisième guerre punique.
Chez les anciens on préparait avec des Figues, sous le nom de Sycite, une liqueur fermentée; ils
mettaient ce fruit dans de l'eau, et lorsque la fermentation vineuse avait en lieu, ils décantaient. En attendant quelques jours de plus, ils obtenaient un vinaigre excellent si les Figues employées provenaient de l'île de Chypre ou mieux encore de l'égypte. C'est par suite de ces procédés, transmis d'âge en âge, que les Grecs de l'Archipel retirent de leurs Figues du vinaigre et de l'eau-de-vie.
Le suc de la Figue, élaboré, perfectionné, raffiné pendant douze heures, après qu'elle a été cueillie, se convertit en un sirop délicieux.
Ce fruit semble vouloir être mangé sur l'arbre, ou du moins ne pas voyager loin; sa pellicule est extrêmement fine, et susceptible de se flétrir à la moindre secousse. Il faut l'emballer avec beaucoup de précaution, non avec du papier comme on le fait pour les poires, les pommes, etc.; ni avec la fougère, comme les prunes, les abricots; ni avec les feuilles de châtaignier, comme les cerises; ni avec les feuilles de vigne, comme les pêches et le raisin; mais avec des feuilles de chou à petites côtes, dont l'épiderme doux, lisse, vernissé, n'endommage point celui de la Figue. La feuille du figuier ne vaut rien, elle est trop rude.
Plusieurs oiseaux sont très friands de la Figue. Le Bec-Figue est le plus ardent à partager sa récolte avec le cultivateur; sa chair en est très-délicate et préférée à celle de l'Ortolan. (T. d. B. )
FIGUIER, Ficus, (bot. phan. et agr. ) Indigènes aux contrées chaudes du globe, les arbres et arbrisseaux que nous connaissons sous le nom de Figuiers constituent un genre très-intéressant de la famille des Urticées, et font partie de la Polygamie dioécie. Tous sont lactescents, portent des feuilles alternes, plus ou moins profondément lobées, d'un vert foncé, des fleurs réunies en grand nombre dans un réceptacle commun, charnu, ombiliqué au sommet, muni à la base de quelques bractées écailleuses; les fleurs mâles occupent la partie supérieure vers le bord de l'ouverture que l'on nomme l'œil de La figue, elles' ont un calice de trois à cinq divisions lancéolées, droites, inégales, contenant pareil nombre d'étamines à filets libres, de la longueur du calice, portant des anthères à deux loges, et souvent les rudiments d'un pistil avorté; les fleurs femelles, en plus grande quantité, couvrent en entier toute la paroi intérieure; leur calice a cinq découpures lancéolées, presque égales; l'ovaire est supère, chargé d'un style en alêne, courbé, et deux stigmates aigus. Le fruit qui résulte de l'union de ces organes est pulpeux, rempli de petites graines crustacées, s'ouvrant, dans les climats qui lui sont propres, en quatre parties devenant perpendiculaires au pédoncule.
Le nombre des espèces connues s'élève aujourd'hui à quatre-vingt-seize. Les plus célèbres sont:
1° Le Figuier des pagodes, F. religiosa, arbre des terrains sablonneux et pierreux de l'lnde, où il est révéré parce qu'il a, dit-on, servi de théâtre à la naissance et aux transfigurations de la divinité qu'on adore dans les pagodes, où il est défendu de le couper, quelles que soient sa grosseur, son élévation, sa vétusté. Sa cime s'étend horizontalement et est formée de branches garnies de feuilles portées sur de longs et grêles pédoncules, lesquelles s'agitent en tous sens au moindre vent; les fruits sont petits, globuleux, de la grosseur d'une aveline environ, rougeâtres quand ils sont mûrs, et placés deux à deux sur les plus jeunes rameaux.
2° Le Figuier du Bengale, F. bengalensis, très-grand arbre donnant à lui seul, en son pays natal, des forêts presque impénétrables par le nombre de jets cylindriques qui descendent de ses branches, s'enracinent dès qu'ils touchent au sol, forment des arcs verdoyants, des berceaux ombreux où se réfugient mille oiseaux au plumage divers et qu'ils égaient de leurs chansons amoureuses. Ces jets ensuite donnent naissance à de nouvelles tiges, dont les bifurcations et les entrelacements forment autant d'arbres nouveaux liés au chef de celte famille vivace par une chaîne gigantesque et pour ainsi dire éternelle,
Puis, ployant à leur tour sous leurs charges pesantes, forment d'autres enfants, dont la fertilité est le gage immortel de leur postérité.
3° Le Figuier-sycomore, F, sycomorus, qui acquiert dans l'Egypte une grande élévation, une grosseur considérable et couvre une grande étendue. Ses fruits, d'un blanc jaunâtre,. d'une saveur douce, mais d'un goût peu délicat, sont petits et naissent sur le tronc ainsi que sur les grosses branches par touffes dépourvues de feuilles. Son bois est justement réputé incorruptible, puisque toutes les caisses où l'on trouve renfermées les plus antiques momies sont parfaitement conservées; on a dit à tort qu'il était vénéneux. Son feuillage est très-beau, la page supérieure est d'un vert noir, tandis que l'inférieure est couverte d'un duvet cotonneux blanc.
4° Le Figuier des Malais, F, paludosa, dont les cultivateurs de Java se servent pour former des haies de clôture. C'est un arbre de quatrième grandeur, à écorce très épaisse, d'un gris cendré, qui porte des branches s'étalant en tous sens, garnies de feuilles assez grandes et d'un beau vert noir. On en retire une résine, d'abord claire et limpide, puis exposée a l'air prenant une légère consistance, que l'on mêle à celle du Badamier, Terminalia vernix, pour la rendre plus brillante et plus solide. Les caisses qui sont enduites de celle résine résistent longtemps a l'action de l'air et de l'eau.
5° Le Figuier élastique, F, etastica, provenant des montagnes du Népal. Celle espèce croît avec une vigueur peu commune, monte très-haut et fournit une gomme élastique d'où lui vient le nom qu'elle a reçu. Ses rameaux cylindriques se couvrent de grandes feuilles, très-entières, luisantes, et offrant à leur face inférieure une nervure longitudinale très-prononcée, presque aussi grosse que le pétiole qui les supporte.
6° Le Figuier sauvage, F. sylvestris, appelé vulgairement Caprifiguier, arbre petit, souvent tortueux, qui croît spontanément dans le midi de l'Europe, en Asie et Afrique. C'est lui que la culture a perfectionné depuis de longs siècles et dont on a fait une espèce particulière sous le nom de Figuier commun, F, carica. Comme c'est l'espèce la plus intéressante pour le cultivateur, nous allons entrer à son sujet dans tous les détails qui nous paraîtront dignes de fixer l'attention.
Cet arbre s'élève à cinq et dix mètres: son tronc est couvert d'une écorce grisâtre, assez unie; il porte un grand nombre de rameaux étalés, formant une tête à peu de chose près semblable à celle d'un pommier. En-deçà de la Syrie, le Figuier souffre de la rigueur des hivers, il se tient en buisson de trois mètres et demi au plus de haut, encore n'est-ce qu'à une bonne exposition, et produit fort peu de bons fruits. Je dois cependant en excepter ceux que j'ai vus. dans le département de la Sarthe, autour des habitations construites dans le vallon qu'arrose le Loir. Ils y donnent beaucoup et font un très-bel effet. Ceux qui peuplent le territoire d'Argenteuil, près Paris, ne fournissent plus que la figue blanche ronde, la seule aujourd'hui succulente; la rouge ou violette y a perdu, depuis les froids extraordinaires de 1763 et de 1776, toutes les qualités que lui avait acquises l'industrie agricole, puissamment stimulée par la sûreté du débit des denrées, qu'offre chaque jour la ville immense, foyer permanent de consommation.
Le Figuier commun a les feuilles en cœur, divisées en trois ou cinq lobes obtus, d'un vert foncé, rudes en dessus, pubescentes en dessous et chargées de nervures saillantes. Il compte un grand nombre de variétés (on en cite plus de quarante), dont les fruits sont blancs, jaunes ou d'un vert pâle, aussi longs que larges, ou bien rougeâtres, violets ou brunâtres, plus larges que longs. Chacune de ces variétés a un port particulier que l'habitude peut faire reconnaître, mais qu'il est presque impossible de décrire; elle présente une et même plusieurs sous-variétés.
il serait difficile de dire où commença la culture du Figuier, les faits historiques ne remontent pas au-delà des Hébreux qui le reçurent des égyptiens, et chez qui on le regardait comme le but final de tous les désirs, et comme un gage de félicité parfaite l'avantage de vivre à son ombre. Les Grecs le cultivaient dès les premiers temps de leur civilisation; non seulement son fruit formait la base de leur nourriture une partie de l'année, mais il constituait une branche d'exportation importante; ils connaissaient les diverses méthodes de multiplication employées chez les modernes et l'art de le greffer; ils avaient même pour lui la Caprification (voir ce mot) pour accélérer sa maturité. Les Romains s'occupèrent beaucoup de la culture de cet arbre, leurs écrivains géoponiques parlent d'une trentaine de variétés qu'ils élevaient avec un soin tout particulier et auxquelles ils imposaient le nom des pays d'où elles étaient tirées. Ce sont les Grecs et les Romains qui ont répandu sur nos contrées méridionales tous les Figuiers que l'on y trouve.
Planté dans la cour d'une ferme, cet arbre est respecté par tous les bestiaux qui ne touchent point à ses feuilles: les poules ne peuvent monter sur ses tiges flexibles, mobiles, presque verticales, pour aller à son fruit; et comme le mouvement est perpétuel en cette cour, les oiseaux, qui sont très-friands des figues, n'osent point s'arrêter dessus; de manière que l'on a en même temps un bel arbre, conservant long-temps son feuillage auquel les insectes ne s'attachent point, et donnant des fruits d'autant meilleurs qu'ils sont plus à couvert des vents froids, qu'ils reçoivent une plus grande masse de rayons solaires.
Nullement difficile sur le choix du terrain, le Figuier vient bien partout; cependant, quand ii est dans une terre substantielle, il monte plus haut, produit de plus beaux fruits, vit plus long-temps; un sol frais, sans être trop près de l'eau, lui convient de préférence. Il est tellement vivace que, quand on l'a arraché, pour peu qu'il reste des racines, tel menues qu'elles soient, il repousse des tiges; ce n'est pas toujours durant l'année qui suit l'arrachage, il est quelquefois deux ans sans donner de rejets, mais on est tout surpris, au printemps, de le voir reparaître; on le recoupe, et il repousse encore avec opiniâtreté jusqu'à ce qu'on en ait extirpé toutes les racines.
Son bois est d'un jaune très clair et tendre; mais partout où le tronc prend de fortes dimensions, il acquiert en se desséchant, une élasticité remarquable dont on profite pour l'employer à faire des vis de pressoir. Le suc laiteux que ce bois contient, quand il est jeune, est très-caustique, il corrode la peau; l'ancienne médecine s'en est servie, de même que les ministres de la cuisine le préparaient comme assaisonnement et pour frotter les viandes auxquelles ils voulaient imprimer un goût délicieux. On l'a même fait servir comme présure dans la préparation des fromages. Ces différents usages sont maintenant tombés on désuétude. Ce suc, très abondant dans les branches et les bourgeons, se coagule promptement exposé à l'air, et se convertit en une masse ayant l'apparence de la cire. Il a une saveur amère et astringente; on en retire une résine molle, visqueuse aussitôt après son extraction, qui n'est soluble ni dans l'eau chaude ni dans l'eau froide, mais seulement dans l'alcool bouillant. (T. d. B. )
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