|
|
Il y a deux semaines, dans mon petit étang à poissons, une libellule tentait désespérément de trouver un emplacement qui lui convenait pour ses oeufs. Ci-dessous,
Ce qu'on en disait en 1690 dans le dictionnaire de Furetière sous le seul terme de 'Demoiselle' : DEMOISELLE, f. f. Espèce de petit insecte. C’est un vers en forme de nymphe, qui a deux yeux si gros, qu’ils font presque toute sa tête, & quatre ailes admirables qui le font tourner avec une très-grande vitesse, parce qu’il prend sa proie en l’air. Il a deux dents renfermées en dedans, avec lesquelles il pince très-fort. Sa copulation avec la femelle s’accomplit en l’air en volant, & en faisant des cabrioles ; l’extrémité de la queue de la femelle se courbant vers le milieu du corps du mâle là où sa verge est située, & la recevant ensuite dans l’extrémité de sa queue. Cet insecte a aussi deux cornes, & il jette ses œufs dans l’eau, qui ressemblent à ceux des poissons, d’où l’on voit sortir une infinité de vers à six pieds. Il s’en forme ensuite un vers volant, qui était auparavant rampant & nageant. Chacune de ses six jambes est composée de six parties velues par tout, dont l’extrémité est armée de deux ongles ou de deux serres. Le ventre se divise en dix anneaux. Du lieu où la poitrine s’unit avec le ventre sortent quatre boutons qui s’enflent, & renferment ses ailes, comme les boutons des plantes contiennent les fleurs. Les Latins l’appellent libella ou perla. Swammerdam en fait voir de dix-sept sortes, & dit que Rondelet mal à propos l’a nommée cigale d'eau, ou cicada aquatica; au lieu d’une sauterelle d’eau ou locusta aquatica, dont parle Moufet. Jonston l’appelle forsicula aquatica, qui est ce que le même Moufet appelle puce d'eau, ou pulex marinus. C’est aussi ce que Mr. Redy appelle scorpion aquatique. Et en fin de page, un article plus complet du
Photo de la semaine 47 de l'année 2012 |
Parcourir les sujets du trimestre en cours |
Cette vue de tête et d'aile de libellule,
peut être agrandie dans ce cadre jusqu'à 80% de sa taille réelle de prise de vue,
en utilisant la fonction zoom
Série précédente Enfant de sable |
Série suivante : Vie des champignons |
Extrait du Dictionnaire pittoresque d'Histoire naturelle et des phénomènes de la nature LIBELLULE, Libellula. (ins.) Genre de Névroptères de la famille des Subulicornes, tribu des Libellulines, ayant pour caractères : ocelles placés au côté d’un tubercule transversal; front très-bombé ; premier article des palpes labiaux beaucoup plus large que la lèvre, presque carré, recouvrant toute la partie inférieure de la tête ; second article presque rudimentaire ; aux ailes antérieures, une nervure en triangle allongé renversé, traversé par une ou quelques nervures partant des deux nervures parallèles qui occupent le centre de l’aile, et descendant presque jusqu’au bord postérieur. Les Libellules ont le corps moins long, plus gros que les Agrions et les Aeshnes; les appendices de leur abdomen sont moins développés que dans les seconds ; leurs mœurs sont les mêmes que celles de ces deux genres.
L. DéPRiMéE, L. depressa, Linn., fig. 1. Longue de dix-huit lignes ; ailes diaphanes avec la base, excepté le bord antérieur, brunes, et les nervures à une bande au milieu jaunâtres ; nervures du reste de l’aile, stigmates allongés, noir mat ; la petite nervure accessoire des ailes qui joint le corps est blanchâtre; le corps est fauve, avec les tibias et tarses noirs ; l’abdomen en dessus est gris pâle, avec des taches jaunes sur les côtés des premiers segments ; la femelle a l’abdomen de même couleur que le thorax, avec des taches plus claires sur les côtés de chaque segment. Cette espèce varie beaucoup, et souvent la femelle a son abdomen de même couleur que celui du mâle, mais la forme la distingue toujours ; cette espèce est une des plus communes des environs de Paris. LIBELLULINES, Libellulinae (ins.) Tribu des Névroptères, de la famille des Subulicornes, ayant pour caractères : antennes courtes, terminées par une soie, mandibules et mâchoires très-fortes ; palpes labiaux aplatis, recouvrant toute la bouche; organes sexuels mâles situés à la base de l’abdomen ; des appendices à son extrémité ; quatre ailes égales, finement réticulées ; tarses à trois articles. Cette section ne formait d’abord qu’un seul genre sous le nom de Libellule dont Réaumur avait fait trois familles ; Degéer sépara aussi les espèces qui ont les ailes relevées dans le repos ; Fabricius, de cette coupe, composa le genre Agrion ; et, divisant l’autre partie encore en deux, sépara les Aeshnes des Libellules proprement dites. Il a formé du tout un ordre qu’il a appelé Odonates, mais qui n’a pas été généralement adopté.
L’abdomen de ces larves est terminé par des appendices de différentes formes, selon les genres auxquels ils appartiennent; au milieu de ces appendices on voit une ouverture circulaire, souvent bouchée par des chairs, mais qui laissent bientôt voir au milieu d’elles la continuation de l’ouverture. Au-delà on remarque trois valvules formant une soupape, ensuite de laquelle on aperçoit dans le corps un grand vide comprenant les cinq derniers anneaux; ce vide est un réservoir destiné à l’air et à l’eau; quand l’insecte veut le remplir, il écarte les appendices de l’extrémité de son abdomen, relève les valvules, et opérant le vide en faisant remonter vers le thorax un corps formé d’un lacis de vaisseaux trachéens que Réaumur a appelé le tampon, il fait remonter l’eau dans le tube ;
Vuelta a la versión española de las libélula Return to the English version of dragonfly |
Série précédente Enfant de sable |
Série suivante : Vie des champignons |
Dépôt de Copyright contre toute utilisation commerciale
des photographies, textes et/ou reproductions publiées sur ce site
Voir explications sur la page "Accueil"
Plan de site | Recherches | Qualité | Liens |