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Les véroniquesLes véroniques forme une famille de petites fleurs, en général bleues, qu'il n'est pas toujours aisé de distinguer l'une de l'autre, et bien que n'étant pas spécialiste je pense pouvoir dire que les deux espèces présentés ici sont plutôt : On peut encore citer la véronique :
Selon l'ouvrage 'Les plantes médicinales' d'émile Perrot et René Paris (1971), toutes ces véroniques, dont on peut cueillir les sommités fleuries, sont amères, stimulantes, stomachiques, vulnéraires et astringuentes. Extrait de l'Abrégé de l'histoire des plantes usuelles de Pierre Jean-Baptiste Chomel, La véronique mâle (officinale). La Véronique mâle est commune dans les bois, aux pieds des chênes et des autres arbres ; elle se trouve aussi dans les terres sèches et sablonneuses des avenues. Les deux autres espèces sont communes dans les prés, et dans les endroits les plus humides des bois. On emploie ordinairement les feuilles de la Véronique mâle, une pincée dans demi-setier d'eau (environ 1/4 litre), à la manière du thé, ou une petite poignée dans un bouillon dégraissé. Les feuilles de cette même plante entrent aussi dans les décoctions et les infusions vulnéraires, et dans l'eau d'arquebusade. Les auteurs conviennent assez sur les facultés de cette plante ; et depuis que Francus, illustre Allemand, a fait imprimer un Traité particulier touchant ses vertus, elle est devenue d’un usage si familier, que plusieurs la substituent au thé de la Chine : ses bons effets l'ont fait appeler, à juste titre, le thé de l'Europe, et l'expérience confirme tous les jours ce que cet auteur en a dit. En effet la Véronique est un apéritif doux et tempéré, très utile dans la gravelle (calculs rénaux), la rétention d'urine et la colique néphrétique : on s'en sert même avec succès dans l'hydropisie, après la ponction, pourvu que le foie et les intestins ne soient point altérés. L'usage de cette plante débouche les viscères, rétablit le cours des liqueurs : aussi l’emploie-t-on utilement dans la jaunisse, et dans les maladies longues causées par les obstructions du foie, du pancréas et des glandes du mésentère. La Véronique n’est pas seulement apéritive; elle est aussi sudorifique, béchique (calmant la toux) et céphalique (mal de tête). Deux onces (2x30g) d'esprit, tiré par la distillation du vin dans lequel la Véronique a été en digestion pendant quelques jours, mêlées avec un gros de thériaque, font suer considérablement, et conviennent dans les fièvres malignes, au rapport de Tragus. L’eau distillée de cette plante, la tisane qu'on en prépare, et le sirop fait avec son jus et le sucre, font d'excellents remèdes pour la toux sèche, l'asthme, l'ulcère du poumon et le crachement de sang. Dans les migraines et la pesanteur de tête, les étourdissements et assoupissements, la Véronique vaut bien le thé; son infusion rend la tête plus libre, et plus capable de soutenir l'application et l'étude.
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Présentation générale | Le même en espagnol : La verónica, la pequeña flor humilde y azul |
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